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l'autoconsommation solaire

  • Photo du rédacteur: Eccosens
    Eccosens
  • 10 sept.
  • 3 min de lecture

Les démarches et conditions pour l’autoconsommation avec revente du surplus.

Si vous souhaitez consommer votre propre électricité tout en revendant l’excédent, deux conditions sont incontournables :

  • L’installation des panneaux doit être réalisée par un professionnel certifié RGE QualiPV, et uniquement en toiture (les installations au sol ou en brise-vue ne sont pas éligibles).

  • Vous devez signer un contrat d’achat du surplus avec EDF OA, valable 20 ans.



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Les étapes administratives à prévoir :

  1. Déposer une demande d’urbanisme auprès de la mairie.

  2. Effectuer une demande de raccordement au réseau (CRAE) auprès d’ENEDIS.

  3. Conclure un contrat d’achat avec EDF OA pour la revente de votre surplus au tarif en vigueur et bénéficier des primes associées.


Avant toute chose, vérifiez que votre toiture présente une orientation et une inclinaison favorables à la production solaire.


👉 Bon à savoir :

Vous pouvez gérer ces formalités vous-même ou les confier directement à votre installateur.


L’autoconsommation totale : consommer 100 % de sa production

Dans ce scénario, toute l’électricité générée par vos panneaux est utilisée chez vous. Contrairement au modèle avec revente, rien n’est injecté dans le réseau.

Cependant, autoconsommer tout ce que l’on produit ne veut pas dire être indépendant à 100 % : votre installation doit rester reliée au réseau pour couvrir les périodes où la production est insuffisante.


Les avantages et les limites de l'autoconsommation

  • Utile si votre installation n’a pas été posée par un professionnel RGE.

  • Peut toutefois entraîner des pertes (énergie non consommée) ou des frais supplémentaires (batteries, optimisation complexe).

Les options pour limiter ces contraintes :

  • Adapter vos usages pour consommer quand la production est au plus haut (difficile au quotidien).

  • Installer des batteries (solution coûteuse).

  • Sous-dimensionner l’installation (moins de pertes, mais production faible).


Pour résumer, l’autoconsommation totale est à envisager seulement après une analyse précise de vos besoins et de vos capacités financières.


Pour ceux qui veulent tester l’autoconsommation sans démarches complexes, il existe les kits solaires à brancher directement sur une prise.

  • Vous consommez immédiatement l’électricité produite.

  • Vous débranchez le panneau quand vous n’en avez plus besoin.

Une solution pratique, mais réservée aux petits besoins.


Quelles aides pour l’autoconsommation totale ?

  • Pas de prime à l’investissement ni d’obligation d’achat (réservées à la revente de surplus).


Formalités :

  • Déclaration d’autoconsommation sans injection (CACSI) à remplir et signer.

  • Déclaration préalable de travaux à déposer en mairie (sauf installation au sol de moins d’1m80).


Cas particulier : l’autonomie en site isolé

Si vous vivez dans une zone non raccordée au réseau (montagne, forêt, île…), le solaire est possible, mais avec de fortes contraintes :

  • Dimensionner parfaitement votre installation (complexe).

  • Ajouter des batteries coûteuses pour pallier l’absence de réseau.

  • Prévoir un générateur d’appoint.

  • Adapter vos usages pour réduire fortement votre consommation.

  • Pas d’aides de l’État à ce jour.


Bien dimensionner son installation : la clé de l’efficacité

Un dimensionnement juste permet de :

  • maximiser l’autoconsommation,

  • réduire le retour sur investissement,

  • limiter la dépendance au réseau,

  • anticiper l’ajout futur de batteries ou d’équipements comme une pompe à chaleur ou une borne de recharge.


L’autoconsommation collective : partager son énergie

Au lieu d’un projet individuel, il est possible de produire et partager de l’électricité localement entre plusieurs foyers ou entreprises proches.


Fonctionnement :

  • Création d’une personne morale organisatrice (PMO) qui gère le projet.

  • Signature d’une convention avec ENEDIS pour répartir la production.

  • Chaque participant reçoit sa part d’électricité, le complément étant facturé par son fournisseur habituel.


L'avantage : aucun investissement nécessaire pour les consommateurs, seuls les producteurs financent les panneaux.


Pourquoi choisir l’autoconsommation solaire ?

Ses 5 grands atouts :

  1. Réduire durablement sa facture d’électricité.

  2. Valoriser son bien immobilier grâce à un investissement rentable.

  3. Gagner en indépendance face aux hausses de prix de l’énergie.

  4. Profiter des subventions publiques.

  5. Contribuer activement à la transition énergétique.


Les quelques inconvénients :

  • Un coût initial, mais qui se rembourse en 8 à 10 ans (durée de vie des panneaux : plus de 40 ans).

  • Un décalage entre production et consommation, mais qui peut être compensé par une bonne gestion énergétique ou des solutions de stockage.


L’autoconsommation solaire est aujourd’hui une solution rentable et durable. Qu’elle soit totale, avec revente, collective ou en site isolé, le succès de votre projet repose avant tout sur le dimensionnement correct de votre installation et l’optimisation de votre consommation.

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